Travaux pour l’association française d’ethnologie et d’anthropologie (AFEA)

L’Association française d’ethnologie et d’anthropologie (AFEA) a pour ambition d’être une organisation fédérative, visant à défendre et promouvoir l’anthropologie ; favoriser les relations entre les acteurs ; servir de relais auprès des institutions publiques ou privées ; diffuser les savoirs anthropologiques dans la société.
L’association est membre du réseau des sociétés savantes académiques de France.
Extraits du Journal des anthropologues, No 116-117, 2009, p. 577-579
« Samedi 17 janvier 2009, après un long temps de préparation, de doutes et d’espoirs, de désaccords et de consensus retrouvé, la nouvelle structure de rassemblement de l’anthropologie a été créée : l’Association française d’ethnologie et d’anthropologie (AFEA). À ce jour, une quinzaine d’associations et plus d’une centaine de personnes en sont devenues membres. L’AFEA a été créée avec l’ambition de promouvoir la pluralité de l’anthropologie, son développement, ses pratiques, sa transmission et son devenir dans ses multiples domaines d’application. C’est une organisation qui a pour vocation de fédérer l’ensemble des associations d’anthropologie en France et de réunir tous les anthropologues individuellement. C’est la raison pour laquelle son conseil d’administration comporte deux collèges : le collège B représentant les associations (12 membres) et le collège A représentant les individus (12 membres). C’est une association résolument ouverte et plurielle qui a pour objectifs principaux :
• de donner à l’anthropologie une plus grande visibilité ;
• d’établir des relations scientifiques et professionnelles permanentes entre tous les anthropologues quels que soient leur rattachement institutionnel, leur statut et leur position professionnelle ;
• de servir de relais auprès des institutions publiques ou privées concernées par la recherche, l’enseignement et l’emploi des anthropologues ;
• de développer des partenariats avec les associations d’anthropologie, les associations de sciences humaines et sociales et d’autres disciplines, en Europe et dans le monde ;
• de diffuser les savoirs anthropologiques dans la société.
[…]
C’est à partir de la reconnaissance de nos différences que peut se constituer notre unité et l’affirmation sans crainte d’une diversité de pratiques et de théories au cœur même de l’anthropologie. En faisant de l’AFEA une association ouverte et plurielle, dans un esprit de partage et d’enrichissement mutuel, nous ne réalisons pas seulement l’instance représentative de la discipline dans son entier, nous faisons de nos différences une richesse partagée et reconnue par tous. […] »
Inscrit au sein du Conseil d’Administration de l’AFEA en tant que Vice-Président depuis novembre 2019, j’ai eu la chance d’intégrer une équipe dynamique et volontaire qui travaille dans des commissions. Parmi ces ateliers de réflexion et d’action, se trouvent :
– la Participation aux groupes de travail mis en place par l’INSHS (CNRS) cherchant à mettre en place une bas de donnée de l’expertise anthropologique basée sur l’annuaire initié et détenu par l’AFEA, valoriser l’anthropologie, travailler à intégrer l’anthropologie dans le monde scolaire et participer à la reconnaissance de la place prise par la discipline dans le concert interdisciplinaire des recherches actuelles ;
– la commission Relation Adhérents qui s’occupe des adhésion, de répondre aux question et de proposer des outils et communication et des activités ;
– la commission Métiers de l’anthropologie au sein de laquelle nous avons recensé et cartographié les formations en anthropologie, les laboratoires où se fait de l’anthropologie, et les associations qui promeuvent la discipline ;
– la commission Séminaire qui organise des journées ethnologiques dans différentes localités françaises ;
– la commission Congrès qui entend organiser un congrès combiné à un forum des associations sur des problématiques transversales ;
– la commission Prix de thèse Tillion-Rivière qui prépare un prix de thèse financé par le Ministère de la Culture ;
– la commission Prises de position qui participe aux échanges avec le Collectif des Sociétés Savantes Académiques de France, avec les différentes instances de l’université et de la recherche pour relayer les informations, formuler des propositions, communiquer auprès des adhérents pour recueillir leur avis ;
– la commission Communication s’occupe de la migration du site internet vers un carnet hypothèse, de la création, du suivi et de la coordination des réflexions sur l’annuaire financé par le Ministère de la Culture, la publications sur le carnet hypothèses et les réseaux sociaux (facebook, et depuis novembre 2020 twitter), des réflexions sur l’organisation de la communication, le suivi des abonnements des sites internet et des courriels.
Au sein de toutes ces activités, je participe au jury du Prix de thèse Tillion-Rivière et je me suis particulièrement investi dans la commission métiers de l’anthropologie au sein duquel le travail de recensement et de cartographie a donné lieu à deux cartes pour l’heure :
